Blue Gene
Blue Gene est, en juin 2009, le troisième superordinateur le plus rapide au monde après le Jaguar et le Roadrunner. Le projet est cofinancé par le Département de l'Énergie des États-Unis et développé par IBM.
Recherche sur Google Images :
Source image : zdnet.fr Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur. |
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- ... Non content d'avoir dépassé l'Earth Simulator de Nec en novembre dernier, le supercalculateur d'IBM vient de doubler sa précédente... (source : pcinpact)
- Blue Gene refers to an IBM project intended to develop the next class of... The machine later reached a speed of 70.72 teraflops. The Blue Gene computer... (source : economicexpert)
Blue Gene est , en juin 2009, le troisième superordinateur le plus rapide au monde après le Jaguar et le Roadrunner.
Le projet est cofinancé par le Département de l'Énergie des États-Unis et développé par IBM.
Il avait déjà tenu le record du 16 septembre 2004 au 26 octobre 2004 (dans une version non finalisée), avec 36, 01 téraflops au test Linpack. Le record était auparavant détenu par le NEC Earth Simulator de 35, 86 téraflops. Blue Gene a lui-même été dépassé par le supercalculateur Columbia (42, 7 téraflops) avant de reprendre l'avantage, le même mois, avec 70, 7 téraflops (32 768 processeurs à 700 MHz). Il possède désormais une confortable avance grâce à ses 367 téraflops (record réalisé avec 131 072 processeurs).
En juin 2008, il perd à nouveau son titre[1] face à un ordinateur militaire, Roadrunner, construit à base de processeurs Cell conçus pour la base pour la playstation 3.
Contexte
Plusieurs machines existent désormais dans le monde, le Blue Gene étant le premier superordinateur à être commercialisé et produit en plusieurs exemplaires. Une machine Blue Gene a surtout été commandée par l'organisation Astron, aux Pays-Bas, à des fins de recherche astronomique - LOFAR. 3 ordinateurs Blue Gene sont actuellement (octobre 2006) classés parmi les 10 ordinateurs les plus puissants de la planète[2].
Caractéristiques du BlueGene/L (dernière MAJ au 22/02/07 JR UTEC)
- 1 mégawatt ;
- 1 024 adapteurs ethernet (1Gb/s chacun) ;
- ASIC intégrant deux contrôleurs embarqués PowerPC 440, un sous-système de mémoire cache et un de communication : 212 992 Processeurs (Novembre 2007) ;
- mémoire vive : 16 To de type DDR ;
- capacité de stockage : 400 To ;
- Système d'exploitation : Unix/AIX ;
- Puissance actuelle (Novembre 2007) : 478.2 téraflops ;
Emploi de la machine
- Simuler en temps réel des repliements de protéines (voir prion) dans le cadre de recherche en génétique ;
- Data mining intensif sur des statistiques médicales à grande échelle pour en découvrir les corrélations cachées ;
- Analyse en temps réel de signaux radioastronomiques dans le cadre des recherches sur l'origine de l'univers ;
- Simuler le vieillissement d'une centrale nucléaire à court et long terme et analyser les dégradations causées par la Radio Activité (EDF) ;
- (en) Blue Brain Project - simulation d'une colonne corticale humaine ;
Une retombée sera certainement aussi une certaine satisfaction pour la communauté Linux, et quelques références ponctuelles pour le constructeur de la machine, IBM.
Références
- ↑ Military Supercomputer Surpasses Petaflop Milestone - NYTimes. com
- ↑ (en) Pour le moment une seul Blue Gene est installée en France, au centre de calcule du CNRS a Orsaytop500. org
Liens externes
- (en) Page Blue Gene chez le constructeur ;
- (en) Astron, qui recevra la seconde machine ;
- (en) [pdf] Documentation en PDF ;
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 07/04/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.